Les paroles de Marion Cahour
- unbrindecausette44
- 28 sept. 2024
- 1 min de lecture
Après un extrait cité dans le post du 24 août 2024, voici une nouvelle citation de la fondatrice de 'Un Brin de Causette' : Marion Cahour explique qu'elle avait des relations très amicales avec les SDF et les alcooliques du quartier. Une pépite de la page 202 :
« Lorsque je sortais, Mariette s’éclatant d’orgueil clamait « Bonjour, Docteur ! » Ne serait-ce que pour ce cri de fierté de mon amie, je n’aurais pas regretté tant d’années d’études pour décrocher ma peau d’âne. Je savais la combler de joie en plaquant, à "l’ébaudissement" de la galerie, un baiser sonore sur chacune de ses bonnes joues. Je ne m’en privais plus. Bien sûr, il n’était pas question que je lui glisse une pièce de monnaie : entre pairs cela ne se fait pas ! »
Marion Cahour était une grande dame, sans aucun doute !










L'humanité au cœur des relations sociales : l'héritage de Marion Cahour
Ce témoignage émouvant de Marion Cahour nous rappelle une vérité fondamentale souvent oubliée dans notre société contemporaine : la dignité humaine transcende les apparences sociales. Son approche authentique envers les personnes marginalisées révèle une philosophie profonde qui mérite d'être explorée plus avant.
L'égalité sociale : un concept révolutionnaire
Dans les années où Marion Cahour exerçait, la hiérarchie sociale était particulièrement rigide. Son refus de "glisser une pièce" à Mariette illustre parfaitement cette notion révolutionnaire d'égalité entre pairs. Cette approche, que l'on retrouve dans certains mouvements sociaux contemporains, transforme radicalement la relation d'aide traditionnelle.